Table
des Matières
et Table des Illustrations
Cartes
imprimables
(fig. 1 à 17)
Figures
n° 18 à 119
Figures
n° 120 à la fin
|
Après m’être intéressé
à la période Meiji de transition au Japon
(Bakumatsu, la fin des Shogun 1853 – 1870) et
(La rébellion de Satsuma), puis à l’histoire de l’archipel
des Ryūkyū (Okinawa, Histoire de l’archipel des Ryukyu
à travers les textes occidentaux), j’ai laborieusement
cherché un nouveau sujet d’étude, si possible
original et politique, lorsque je me suis souvenu d’un personnage
haut en couleurs mais sur le rôle duquel j’étais
déjà passé assez rapidement lors
de mes recherches sur les Ryukyu,
le pirate nippo-chinois Zheng Chenggong, également
appelé Koxinga, basé à Xiamen (Amoy)
sur le continent ainsi qu'à Taiwan (d'où
il chassera les Hollandais en 1662) et dont le
père Zheng Zhilong était déjà
pirate et marchand.
En marchant dans les traces de son
père, Koxinga se tailla un véritable empire
maritime en Mer de Chine durant la deuxième
moitié du 17ème siècle, alimentant
aussi bien la contre-bande dans toute la région
que les marchés officiels, luttant militairement
contre l’empire chinois mais également contre
les Hollandais de la VOC (Compagnie de commerce hollandaise
fondée en 1602) ou les Portugais installés
à Macao : il pouvait aussi bien s’allier avec
eux que les combattre, seuls l’appât du gain et
sa fidélité jurée aux empereurs
de la dynastie Ming semblant avoir été
ses motivations.
Finalement, après avoir gratté
un peu la surface des choses, je me suis retrouvé en face
d’une montagne d’événements et de personnages,
pratiquement tous conduisant à un des embranchements
importants de l'histoire de l'Asie et même de
l'histoire du monde au cours du 17ème siècle.
Par exemple je me suis rendu compte que l'esclavage
était particulièrement actif dans la région,
même si divers responsables politiques ont essayé
d'y mettre un frein... Ceci m'a poussé à
creuser la question et tenté de faire un point
sur cette question. Autre exemple : la qualité
de l'armement européen était-elle si différente
de celle des Chinois ? Pour le 17ème siècle
la réponse est globalement non mais la rigidité
de pensée de la population Han et de ses dirigeants
(Chinois puis Mongols après 1644) commençait
à savonner la planche du retard technologique,
retard que les missionnaires Jésuites essaieront
de combler partiellement mais avec un succès
très mitigé.
Tout ceci, en tirant un fil par ci,
un fil par là, m'a conduit à un ouvrage
(peut-être un peu trop encyclopédique)
de quelques 670 pages assez touffu mais que j'ai essayé
de rendre lisible en segmentant au maximum les questions
: je pense qu'il peut
être lu par "petites"
touches (en général un chapitre ou un
sous-chapitre), pas forcément dépendantes les
unes des autres du fait du peu d'imbrication des événements
et de la quasi unité de temps.
J'espère que ce travail vous
plaira autant que j'ai eu de satisfactions à
l'écrire tout en vous permettant de découvrir
le monde asiatique ou d'approfondir vos connaissances
sur ce sujet, surtout sur la problématique de
la Chine et des relations entre Chinois et Européens de l'époque.
|